Publié le 4 septembre 2025 15:17
La méditation est un moment de calme, d’introspection et de recentrage. Pourtant, pour beaucoup de débutants, rester assis plusieurs minutes devient vite inconfortable, voire douloureux. Douleurs dans le dos, tensions dans les genoux, engourdissement des jambes… Ces sensations peuvent décourager.
Heureusement, il n’est pas nécessaire de souffrir pour méditer. Il existe plusieurs postures simples, accessibles et efficaces qui vous permettent de rester concentré sans douleur.
Dans cet article, nous allons vous guider pas à pas pour trouver la bonne position de méditation, adaptée à votre corps et à votre niveau. Car une posture confortable est la clé d’une pratique régulière et agréable.
Avant de choisir une position précise, il est important de comprendre ce qui rend une posture adaptée à la méditation.
Votre dos doit être droit mais détendu. L’objectif est d’avoir une colonne vertébrale alignée, sans tension. Un bon alignement favorise la respiration et la concentration. Cela évite aussi les douleurs musculaires au fil des minutes.
Ne cherchez pas à “tenir” votre dos avec force. Imaginez plutôt que votre tête est suspendue par un fil invisible, qui vous étire doucement vers le haut.
Vos hanches doivent être légèrement plus hautes que vos genoux. Cette inclinaison aide votre bassin à basculer naturellement vers l’avant, ce qui facilite l’allongement du dos. Si vos hanches sont trop basses, vous risquez de vous avachir.
Utilisez un coussin ferme, un zafu ou un petit banc pour surélever votre assise. N’hésitez pas à mettre un coussin sous chaque genou si vous êtes en tailleur, afin de soulager les articulations.
Vous devez pouvoir rester dans cette posture sans contracter les muscles inutilement. Vos épaules doivent être relâchées, vos bras reposent sur vos cuisses, et vos mains peuvent être posées paumes vers le haut ou vers le bas.
Il n’existe pas une seule bonne posture pour méditer. L’important est de trouver celle qui convient à votre morphologie et à vos besoins. Voici trois positions simples, idéales pour débuter sans inconfort.
C’est la plus accessible. Contrairement à certaines idées reçues, méditer sur une chaise est tout à fait valable.
Asseyez-vous sur le bord de la chaise, les pieds bien à plat sur le sol, écartés de la largeur du bassin. Le dos est droit, sans s’appuyer sur le dossier. Les genoux sont à angle droit. Vos mains reposent sur vos cuisses.
Cette posture est parfaite si vous avez des douleurs aux genoux, aux hanches ou au dos. Elle permet une bonne stabilité et évite les tensions.
Si vous êtes à l’aise au sol, vous pouvez essayer la posture du tailleur (appelée Sukhasana en yoga). L’astuce : s’asseoir sur un coussin épais, pour surélever les hanches. Cela évite de trop solliciter les genoux.
Croisez simplement les jambes devant vous, sans forcer. Ne cherchez pas à coller les genoux au sol : vous pouvez mettre un coussin ou une couverture pliée dessous.
Gardez le dos droit, les mains posées sur les genoux ou dans le giron.
Si vous avez du mal avec le tailleur, essayez la posture à genoux, assis sur un petit banc incliné. C’est la posture traditionnelle japonaise, très confortable.
Les jambes sont repliées sous vous, et le banc soutient votre poids sans pression sur les chevilles ou les genoux. Le dos reste droit, les mains posées sur les cuisses.
Vous pouvez également utiliser un coussin ferme à la place du banc.
Il est essentiel de rester à l’écoute de votre corps pendant la méditation. Chaque morphologie est différente, et ce qui fonctionne pour une personne ne convient pas forcément à une autre.
Si vous sentez une tension pendant la séance, n’hésitez pas à bouger légèrement. Redressez le dos, repositionnez vos jambes, ou changez de support. La posture ne doit pas être rigide, mais vivante.
Vous pouvez également varier les positions selon les jours, ou en fonction de votre énergie. Il vaut mieux changer de posture que de finir la séance en comptant les secondes à cause de la douleur.
Ne sous-estimez pas le confort qu’apportent des coussins, des couvertures ou un tapis épais. Ces petits ajustements font une grande différence, surtout au début.
Dans certains cas, il est aussi possible de méditer allongé, à condition de ne pas s’endormir. Allongez-vous sur le dos, jambes légèrement écartées, bras le long du corps, paumes vers le ciel. Cette posture est idéale pour les pratiques de relaxation ou de scan corporel.
En conclusion, vous l’avez compris : il n’est pas nécessaire de souffrir pour méditer. Il n’y a pas de posture parfaite, mais des positions adaptées à vous.
Pour bien débuter, choisissez une posture simple, stable et confortable. Adoptez les bons réflexes : un dos droit, un bon soutien pour les jambes, et une attention bienveillante à votre ressenti.
En rendant vos séances agréables, vous augmentez vos chances de pratiquer régulièrement. Et c’est la clé pour profiter pleinement des bienfaits de la méditation sur le long terme.
Par : La rédaction de Mes Méditations