Publié le 2 septembre 2025 15:00
Vous débutez en méditation et vous hésitez entre méditation guidée et méditation silencieuse ? Ces deux pratiques peuvent sembler proches, mais elles offrent des expériences bien différentes. L’une est accompagnée par une voix, l’autre se pratique dans le silence. Alors, comment savoir laquelle vous convient le mieux ? Dans cet article, nous allons vous expliquer clairement les différences entre ces deux approches, leurs avantages respectifs, et vous aider à faire un choix éclairé.
La méditation guidée est la plus accessible, surtout pour les débutants. Elle consiste à suivre la voix d’un guide, souvent enregistrée, qui vous aide à vous concentrer, à respirer et à vous détendre.
Lorsque vous méditez guidé(e), vous êtes accompagné(e) pas à pas. Le guide vous invite à porter attention à votre souffle, à vos sensations corporelles, ou à visualiser certaines images. Cela permet de garder l’esprit focalisé et d’éviter de se laisser distraire par ses pensées.
La méditation guidée peut prendre plusieurs formes :
Relaxation du corps
Visualisations positives
Méditation de pleine conscience
Méditation du sommeil
Méditation sur les émotions (comme la gratitude ou la compassion)
Ce type de méditation est particulièrement utile si vous êtes novice, ou si vous avez du mal à rester concentré(e) dans le silence. Le fait d’écouter une voix vous évite de vous sentir perdu(e) ou de vous poser trop de questions pendant la pratique.
De nombreuses applications et vidéos proposent des séances guidées gratuites ou payantes. Vous pouvez ainsi pratiquer chez vous, à votre rythme, et choisir la durée qui vous convient (de 5 à 30 minutes ou plus).
La méditation silencieuse, comme son nom l’indique, se pratique sans parole ni musique. C’est vous, votre souffle, vos pensées… et le silence.
Cette forme de méditation permet d’entrer en contact direct avec votre monde intérieur. Vous observez vos pensées, sans les suivre. Vous écoutez votre respiration, vos sensations physiques, sans chercher à les contrôler.
La méditation silencieuse demande plus de patience, mais elle développe votre capacité à rester présent, même dans l’inconfort ou l’agitation mentale.
Elle est souvent recommandée aux personnes ayant déjà une petite expérience de la méditation. Car sans guide, il faut savoir gérer les moments de doute, d’ennui ou de fatigue. C’est une pratique plus exigeante, mais aussi plus libre.
Certaines formes connues de méditation silencieuse incluent :
La méditation zen (zazen)
La méditation vipassana
La pleine conscience en silence
Ces pratiques peuvent être faites seul(e) ou en groupe, notamment dans des retraites de méditation silencieuse.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méthode. L’important est de trouver celle qui vous correspond à l’instant présent.
Voici quelques questions pour vous orienter :
Suis-je à l’aise seul(e) avec mes pensées ?
Ai-je besoin d’être guidé(e) pour me concentrer ?
Suis-je en quête de relaxation immédiate ou d’exploration intérieure ?
Ai-je déjà pratiqué la méditation auparavant ?
Si vous débutez, la méditation guidée est un excellent point de départ. Vous pouvez vous y sentir soutenu(e), sans pression.
Si vous avez déjà une certaine expérience, ou si vous ressentez le besoin de vous reconnecter à vous-même en profondeur, la méditation silencieuse peut vous apporter davantage de clarté et d’ancrage.
Il est tout à fait possible d’alterner les deux pratiques selon vos besoins. Par exemple :
Le matin, vous pouvez faire une courte méditation silencieuse pour vous recentrer.
Le soir, opter pour une méditation guidée du sommeil peut vous aider à relâcher les tensions.
En période de stress, une guidance sur la respiration peut vous apaiser rapidement.
Lors d’un moment de questionnement intérieur, le silence peut être plus riche que les mots.
En conclusion, méditation guidée ou méditation silencieuse ? L’un n’exclut pas l’autre. Ces deux pratiques ont chacune leurs bienfaits et peuvent se compléter parfaitement.
Commencez par ce qui vous semble le plus confortable. Écoutez-vous. Et surtout, rappelez-vous que le simple fait de prendre un moment pour vous recentrer, chaque jour ou chaque semaine, est déjà un grand pas vers le bien-être.
Avec le temps, vous développerez votre propre approche de la méditation. Car au final, le plus important, ce n’est pas la méthode. C’est la présence que vous vous offrez, à vous-même.
Par : La rédaction de Mes Méditations